TOUT EST UNE QUESTION D’APPRENTISSAGE
Comme l’a compris Maria MONTESSORI, l’enfant apprend par lui-même, de manière naturelle, avec énormément de plaisir, si l’environnement est propice à cet état d’esprit.
Cependant, comme il dispose d’une grande capacité d’absorption, il faut lui mettre à disposition un vaste éventail de choix où il puisera pour sa créativité.
De fait, l’inspiration est un bon moyen d’ouvrir son esprit au monde et de développer sa tolérance et ses points de vue.
Ceci acquis, l’enfant crée et éveille son imagination qui, elle-même, le pousse à créer.
Chaque enfant peut être créatif mais c’est un apprentissage, une pratique au quotidien, un enrichissement et un entretien permanents, facteurs stimulés par le plaisir dans un environnement propice et un encadrement bienveillant.
De plus, la créativité grâce à la pédagogie Montessori, permet à chaque enfant d’y accéder, à son rythme et selon sa propre personnalité.
La pensée de Maria MONTESSORI, fondée sur le respect de l’enfant, accorde une grande place à la créativité.
Pour permettre à l’enfant d’être créatif, l’adulte doit guider l’enfant, lui donner les bases afin qu’il maîtrise le matériel, dépasse la technique et qu’il puisse « entrer » dans l’art.
L’adulte doit éviter de diriger les travaux de l’enfant et lui laisser autant de liberté que possible afin de préserver sa spontanéité et son expression personnelle.
L’enfant a juste besoin que l’on lui fasse confiance ! Il est judicieux de ne pas commenter le travail de l’enfant et de se conformer aux descriptions qu’il nous donne.
Pour illustrer cette pensée, j’ai pu accompagner Noah, 2 ans, dans l’apprentissage des nuances de couleurs. (Précédemment, il avait découvert la peinture : la matière puis la couleur.) Dans un premier temps, il a intégré ce que l’on appelle les couleurs primaires : le rouge, le bleu puis le jaune.
Après que Noah ait peint avec les trois couleurs séparément, j’ai pu lui donner les couleurs deux par deux, ce qui lui a permis d’expérimenter les mélanges.
Quelque temps plus tard, il a appris à ajouter du noir pour obtenir une couleur plus sombre, ou du blanc pour une couleur plus claire.
Grâce à ces différentes étapes, l’enfant a été le maître de ses recherches tant en découvrant par lui- même le processus de mélange des couleurs.
Cependant le rôle de Vanessa serait stérile pour toute créativité de l’enfant sans le facteur essentiel : le plaisir de l’enfant.