L’activité physique adaptée s’adresse tout particulièrement aux personnes fragiles ou et les personnes atteintes de maladies chroniques.

L’activité physique adaptée est dispensée par un professionnel formé spécifiquement à cette approche. Il construit avec le patient un programme adapté à ses capacités physiques, ses attentes, son état psychologique et/ou sa maladie.

Généralement, l’APA se pratique en petit groupe pour que le professionnel puisse assurer un suivi individuel.

Le but est de réapprendre à bouger en tenant compte de ses possibilités afin de retrouver une certaine autonomie.

L’activité physique adaptée ne doit pas être une contrainte pour le patient, mais un plaisir à pratiquer dans la durée.

Les effets bénéfiques de l’activité physique concernent :

  • la prévention ou la correction d’un déconditionnement physique ;
  • un maintien et/ou une normalisation de la composition corporelle ;
  • une réduction de la fatigue liée aux cancers et une amélioration globale de la qualité de vie ;
  • une amélioration de la tolérance des traitements et de leurs effets à moyen et long terme ;
  • un allongement de l’espérance de vie et une réduction du risque de récidive.

Une pratique de faible niveau constitue toujours un acquis par rapport à l’état.

Lorsque c’est possible, l’objectif est l’adoption d’un mode actif équivalent aux recommandations pour la population générale :

  • réduire le temps de sédentarité quotidien en position assise ou allongée et rompre les périodes prolongés de sédentarité ;

  • au moins 30 minutes d’exercice cardiorespiratoire par jour, au moins 5 jours par semaine en évitant de rester plus de 2 jours consécutifs sans pratiquer, d’intensité modérée à élevée avec de courtes périodes d’aérobie d’intensité élevée

  • au moins 2 séances par semaine de renforcement musculaire modéré des membres inférieurs, supérieurs et du tronc, en respectant 1 à 2 jours de récupération entre deux séances : cela correspond, par exemple, au port de courses ou à la montée et descente d’escaliers ;

  • des pratiques d’assouplissement et de mobilité articulaire 2 à 3 fois par semaine : étirements maintenus 10 à 30 secondes et répétés 2 ou 3 fois (sans inconfort ni raideur) ;

  • des exercices d’équilibre au moins 2 fois par semaine peuvent être intégrés aux activités quotidiennes ou de loisir des patients âgés de 65 ans et plus.    

Malheureusement, les séances sont interrompus à cause de la situation sanitaire mais nous espérons vivement vous retrouver très prochainement « chez Séraphin » pour une journée découverte!

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